Hypnose conversationelle

Cette technique qui vient merveilleusement compléter la sophro-analyse et la santé humaniste, m’a été enseignée à l’IMHEB (institut Milton H.
 
Erickson de Belgique. Ecole de Monsieur Gérald Brassine à Genval). Voir le site : https://www.imheb.be/

Le principe sur lequel se base l’hypnose conversationnelle, est que « le cerveau est bête et c’est en cela qu’il est malin » (G. Brassine).

C’est-à-dire que notre cerveau ne perçoit pas la différence entre un événement réellement vécu et un autre seulement imaginé ; il y réagit de la même façon. 

Il suffit en effet de penser à un citron et à son gout acide pour commencer à secréter de la salive. Aucun citron n’existe réellement, et pourtant le cerveau s’y laisse prendre en donnant les ordres nécessaires au corps pour réagir à ce citron qui n’existe pas… 

Nous allons donc utiliser cette faculté de réaction à l’imagination pour guérir un souvenir qui se trouve lui aussi sur le plan de la pensée, en le modifiant.

Lorsque nous sommes confrontés à un traumatisme (naissance ou accouchement difficile, blessure d’enfance, deuil non réalisé…), nous « stockons » l’information qui concerne celui-ci à un endroit précis de notre mémoire.  

C’est à cet endroit que l’état modifié de conscience permettra au patient de se rendre, pour aller y modifier les informations enregistrées évitant par là-même de les laisser « tourner en boucle » et créer des symptômes, limitations ou  inconforts dans notre vie quotidienne.

Nous pourrions symboliser cela par la chasse au virus qui viendrait infecter notre ordinateur central et lui ferait réaliser une boucle à l’infini, l’empêchant  de tourner à son plein potentiel. 

On utilisera l’hypnose soit en tant que telle, soit en complément d’un autre traitement durant les séances de soins holistiques.

A qui cela s’adresse-t-il ?

-A toute personne ressentant des troubles classés « psychosomatiques ».  Entendons-nous, cela ne veut en aucun cas dire qu’il n’y a pas de réelle souffrance ou de réelle maladie ;  simplement, on peut imaginer que l’origine de cette perturbation soit émotionnelle ou reliée à un
traumatisme du passé.
Dans cette catégorie, se trouvent certaines infertilités que l’on ne comprend pas car tout semble bien fonctionner chez les deux partenaires. 
 
-Aux mamans ayant vécu un accouchement difficile ou traumatique. 
 
-Aux personnes qui se sentent encore encombrée d’un deuil non complètement réalisé.

Comment ça se passe ?

Pour son confort, la personne à aider s’allonge sur une table (mais elle pourrait aussi choisir de rester assise).

Le thérapeute accompagne le patient qui se met lui-même en état de conscience modifié. Celui-ci est donc actif, parle et échange avec son thérapeute.  A tout moment le patient est libre de refuser ou de modifier les propositions thérapeutiques qui lui sont faites pour faire perdre au traumatisme sa charge émotionnelle. Son inconscient est reconnu comme étant le plus à même de choisir les outils de guérison. Il n’y a donc pas de manipulation de la part de l’accompagnant dont le rôle se limite à placer le patient en sécurité et à l’aider à laisser affleurer ses intuitions auto-thérapeutiques.

Le modèle thérapeutique enseigné à l’IMHEB a été conçu dans un esprit d’efficacité thérapeutique et de respect du patient en évitant au maximum la douleur.